Bunna BIO
Blend 100% arabica bio composé de cafés d'Ethiopie. Tasse équilibrée aux notes florales et fruitées.
Chaque année, ou presque, nous faisons cap vers l’origine du café, là où tout commence, là où la magie opère, là où le café est cultivé.
Pour que le café prospère, il a besoin d’un environnement spécifique : une altitude élevée, entre 900 et 2400 mètres, ainsi qu’un climat chaud et humide. C’est donc dans les contrées tropicales et subtropicales que l’or noir déploie tout son potentiel.
Nous sommes passionnés par la rencontre des producteurs de café, car cela nous permet de comprendre pleinement la filière café : sa culture, ses enjeux et ses particularités. Lors de ces voyages, nous découvrons de nouvelles variétés, de nouvelles saveurs et des méthodes de culture innovantes.
Notre passion pour le café prend tout son sens lorsque nous échangeons avec les producteurs, les cueilleurs et les exportateurs. C’est ainsi que nous sommes en mesure de vous transmettre tous les éléments nécessaires pour comprendre ce qui se cache réellement derrière une tasse de café.
De l’Amérique latine à l’Afrique, embarquez avec nous dans notre périple à travers les plantations pour découvrir l’essence même du café!
Le covid et l’instabilité géopolitique de l’Ethiopie ont eu raison de nos âmes de voyageurs !
Un peu de patience et quelques quatre années plus tard, j’entends parler de l’organisation d’un séjour en Ethiopie, le berceau du café…alors ni une ni deux et je réserve mon billet d’avion.
Nous sommes donc accueillis par Belco,notre fournisseur de café vert, dans leur agence à Addis Abeba, la capitale. Je retrouve deux confrères torréfacteurs en France, et c’est Fantanesh et Shambe, deux éthiopiens travaillant chez Belco, passionnés de café et de leur terroir qui nous guideront durant une semaine.
Pour notre 1er jour en Afrique, nous sommes bien fatigués par le vol, mais nous n’en oublions pas l’objectif du séjour : le café ! Fantanesh nous a donc préparé une dégustation de café (cupping) des quelques producteurs que nous allons visiter durant la semaine.
Le deuxième jour, nous décollons très tôt pour rejoindre Awassa, au sud du pays, dans la région Sidama qui sera le début de notre road trip en direction des diverses plantations à découvrir. Cette région est une des zones caféières du pays.
Après quelques heures en 4×4, nous découvrons enfin les premier caféiers. Ici l’altitude est élevée, aux alentours des 2000m.
Ce qui me surprend c’est la végétation. Elle est dense et les paysages sont verdoyants. Nous constatons aussi beaucoup d’autres essences d’arbres qui apportent de l’ombrage aux caféiers et de la richesse au sol ce qui confère au café sa spécificité et sa réputation. Nous sommes surpris par l’abondance de cousins de bananiers, qui poussent entre les caféiers et apprenons que ces derniers sont essentiels au bon développement du café dans cette région car leurs racines retiennent énormément d’eau, utile à la croissance des caféiers.
L’organisation autour du café en région Sidama leur est propre. Étant donné l’abondance des caféiers, les habitants qui ont quelques terres ont des caféiers qui poussent dans leur jardin, on parle de “garden coffee”. Il n’a donc pas de grands propriétaires de plantations, mais plein de petits propriétaires dispersés. En revanche, il y a des propriétaires de stations de lavage et séchage du café. C’est le nerf de la guerre. Une fois les cerises de café récoltées par les villageois (période de récolte de novembre à janvier), ils affluent à la station la plus proche pour vendre leur récolte. Et c’est à ce moment-là que la magie opère : dans les stations de lavage, une machine dépulpe les cerises de cafés pour en extraire les graines qui sont mises dans des bacs d’eau pour fermentation pendant 24 à 48h. Après quoi elles sont lavées puis mises sur des lits africains pour séchage pendant une à deux semaines.
Dans les stations de séchage, le process est différent. Les cerises fraîchement récoltées sont directement mises à sécher sur des lits africains pendant 2 à 4 semaines.
Quotidiennement, des hommes et femmes s’affairent à remuer le café pour un séchage homogène. C’est un travail fastidieux et répétitif, sous le soleil d’Ethiopie.
Après séchage, le café est transporté au “dry mill”, un moulin qui permet d’extraire les deux graines de café contenues dans une cerise.
Chaque sac de café est ensuite redirigé vers la capitale Addis, pour un dernier nettoyage et tri par calibre et couleur.
En conclusion, l’Ethiopie regorge de richesses dont sa végétation et vous l’aurez compris : ses caféiers !
Le café y est une religion et tout le monde boit du café, travaille dans le café ou y est de près ou de loin connecté. Les propriétaires des stations de lavage sont cruciaux car c’est eux qui permettent au café de se révéler via leur différents process: lavé, nature, honey, anaérobie…
Bastien
Blend 100% arabica bio composé de cafés d'Ethiopie. Tasse équilibrée aux notes florales et fruitées.
Blend 100% arabica. Tasse équilibrée et veloutée aux notes gourmandes.
Capsules compatibles Nespresso® 100% arabica d'Ethiopie.
Café bio subtil et engagé.
Dosettes Senseo® - 100% arabica d'Ethiopie. Café bio subtil et engagé.
“On the road again…
En début d’année 2020, je me suis envolé pour l’Éthiopie avec une équipe passionnée de torréfacteurs, incluant Jérémie de Belco, Félix, Mathieu, et la MOF Torréfacteur, Daniella Capuano, ainsi que leur photographe. Notre périple a débuté à Addis-Abeba, où nous avons découvert les secrets du traitement des cafés chez Moplaco.
Nous avons exploré la région de Sidama, visitant des stations de lavage telles que Segera et Shantawane, où le café est traité avec différentes méthodes.
À Guji Highland, nous avons pu admirer des plantations luxuriantes et assister au traitement du café post-récolte, le séchage.
La cérémonie traditionnelle du café qui nous a été offerte a été un moment marquant, où nous avons pu déguster du café torréfié minute à même la braise et pilé avant d’être préparé versus un café ramené par Mathieu et torréfié à la française, suscitant des réactions contrastées avec les goûts locaux.
Nous avons également visité la station de séchage Dambi Uddo, où les producteurs indépendants apportent leur récolte personnelle contre rémunération.
À Dilla, nous avons découvert la ferme Tabe Burka, un petit coin de paradis de 12 hectares dirigé par Barkume.
Puis, direction Yrgacheffe pour rencontrer Heleanna de Moplaco et visiter sa station de séchage à Kochera.
Chez Romina, nous avons observé le processus de lavage et de fermentation du café, révélant toute la complexité du travail en amont.
Notre voyage s’est achevé à Addis-Abeba avec une dégustation des cafés des différentes plantations, sélectionnant les futurs lots à découvrir en boutique tout au long de l’année… Ce voyage m’a permis de comprendre réellement tout le travail qu’il y a en amont de notre tasse de café autrement que dans des livres…”
Manon
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Après avoir découvert la vallée centrale du Costa Rica et ses plantations de café, nous voilà prêt, Manon et moi, à passer la frontière pour le Nicaragua.
Direction le nord, dans la région Nueva Segovia, non loin de la frontière avec l’Honduras.
Les paysages sont vallonnés, propices à la culture du café.
C’est à Ocotal que je pose mes valises. Olman Valladarez, producteur de café de la région m’accueille et m’ouvre les portes de son entreprise “Cafetalera Buenos Aires”. Je vais donc passer 2 mois à la découverte de la filière café dans son intégralité.
Je commence par visiter les fermes de café en leur compagnie. Elles sont dispersées dans la région, les unes plus reculées que les autres. Il faut conduire sur des routes escarpées et montagneuses pendant plusieurs dizaines de minutes pour arriver sur le lieu où la magie opère.
Là, on peut contempler les caféiers, qui poussent sur des terres abruptes entourées d’autres essences d’arbres, notamment pins, cacaoyers et bananiers.
Après avoir exploré les différentes fermes d’Olman, leurs caractéristiques et histoires, je rentre à Ocotal, au beneficio seco, pour la suite de mon stage. C’est ici que le café est réceptionné après récolte. Il est séché au soleil, sur patio ou lits africains. Des ouvriers s’affairent quotidiennement pour remuer les grains de café afin qu’il sèchent uniformément.
D’autres personnes du service qualité s’occupent de prélever des échantillons, de les torréfier et les goûter via la technique du “cupping”. Tous les jours, des dizaines et dizaines de tasses sont scrupuleusement dégustées pour noter la qualité du café.
J’apprends énormément aux côtés de Olman, Francisco, Carlos et Pablo. Ils me transmettent leur savoir, et leur passion du café. J’en reviens grandi… à mon tour de transmettre mes connaissances concernant la filière café, les exigences en termes de qualité et de faire prendre conscience aux clients, qu’une tasse de café, ça se mérite.
Pour goûter le café d’Olman, cliquez ici !
Bastien
Début juin, je suis partie en compagnie de Mélanie torréfacteur chez Couleur Café depuis 10 ans et notre sourceur Belco pour la Colombie. Deux autres torréfacteurs français étaient également du voyage pour rencontrer de futurs partenaires colombiens.
Le séjour a débuté par la visite de la Pradera, une très grande ferme de 200 hectares dirigée par Oscar Daza dans la région de Santander.
Selon lui, “rien ne se perd, tout se transforme”, il est dans une belle démarche d’économie circulaire. Sa ferme en agroforesterie lui permet de faire une culture sous ombrage, il produit lui-même son propre fertilisant bio et utilise un système d’irrigation et de retraitement des eaux.
Il innove également pour ses cueilleurs, imaginez vous porter des sacs de cerises de 50kg sur des dénivelés de plusieurs centaines de mètres, car oui tout est manuel ! Il a donc rendu la récolte moins pénible en installant des tapis sous les arbres. Oscar s’efforce d’être respectueux de l’environnement et des personnes avec lesquelles il travaille.
Une belle entrée en matière avec ce producteur innovant et sensible à la protection de l’environnement.
Après 10 heures de voiture sur des routes chaotiques, mais des paysages incroyables, nous arrivons à la ferme La Leona.
Dirigée par Laura Encisco, la Leona est un autre modèle de ferme, 25 hectares sont consacrés au café et le reste en polyculture (miel, fruits).
Laura a repris les rênes de cette affaire familiale en 2019. Il y a très peu de femmes productrices en Colombie, alors elle entame cette transition avec son père auprès du personnel de la ferme pour pouvoir diriger à 100%
Le coup de cœur du séjour a été notre dernière plantation, la communauté indigène Nasa.
Nous sommes arrivées dans un village perdu dans les hautes montagnes de Colombie, avec des enfants qui couraient partout et qui nous ont accueillis avec un grand sourire. Le chef de la communauté nous a confié : “c’est la 1ʳᵉ fois qu’on reçoit autant de personnes et on prépare votre arrivée depuis plusieurs semaines”.
Nous avons été reçus dans un petit coffee shop avec des producteurs à la fois baristas, qui nous ont préparé une Chemex. Un moment hors du temps : le café, le repas, les gens. Quelle chance nous avons !
La communauté est composée d’environ 600 familles qui travaillent en coopération et partagent leurs revenus équitablement.
La région a été touchée suite aux histoires des FARC, mais ils se sont reconstruits grâce au café.
Ce peuple vit en autarcie, dans un environnement de montagnes à couper le souffle, avec leur propre écosystème et leurs propres lois.
Nous avons été incroyablement surpris de leur force et de leur détermination. Ils descendent chaque année 7 conteneurs de café. Une tonne après l’autre, en voiture, car les routes ne sont pas accessibles aux camions.
Chaque producteur possède 2 à 4 hectares de terres protégées, environ 6 000 arbres par hectare.
La communauté est installée sur l’une des plus grandes réserves naturelles de Colombie, et leurs croyances “Prendre soin de la Terre Mère” sont les meilleurs alliés pour produire un café délicieux avec des pratiques d’agriculture biologique.
Nous avons vécu une semaine incroyable en compagnie de différents acteurs de la filière café. Nous sommes tous liés, sans nos producteurs, pas de café et sans torréfacteurs, pas de café.
Géraldine
Microlot de café de spécialité arabica bio de Colombie. Tasse corpulente aux notes de fruits exotiques.
Sac de café de Colombie en toile de sisal.
Sac de café de Colombie en toile de sisal.
Je vous emmène au cœur du Guatemala, au bout du monde, chez Mario Alarcon, à la ferme Monte de Oro nichée dans la région volcanique d’Acatenango à 1600m d’altitude.
Ici, les 21 hectares de caféiers offrent une vue imprenable sur le Fuego, un volcan encore actif, dont les éruptions ont ponctué notre visite pour un moment magique !
La mère de Mario a été la première femme à gérer une ferme après le décès de son grand-père dans les années 1980, bravant maintes polémiques. Aujourd’hui Mario appartient à la cinquième génération de caféiculteur de sa famille et gère la ferme depuis 2008.
Accompagnés de Mario et de son père, nous arpentons la plantation en pleine période de récolte, où les cerises mûres abondent. C’est là que je fais enfin la découverte de la célèbre variété “geisha” qui tient toute sa promesse au vu du parfum floral et des notes de litchi que m’offre la cerise de café cueillie à même l’arbre.
Mario veille à ce que les cerises soient récoltées à parfaite maturité, et contrôle méticuleusement leur taux de sucre pour obtenir une qualité optimale. Il produit également son propre fertilisant en récupérant la cerise une fois dépulpée .
Mario m’explique qu’il est issu de l’ingénierie mécanique, et qu’il a souhaité mettre à profit ses compétences pour réduire l’utilisation d’eau dans le processus de traitement du café par voie humide.
La suite de la visite nous amène donc dans son laboratoire dans lequel il expérimente de nouveaux process, notamment le fameux “anaérobique” qui n’utilise pas d’eau !
Fin de la visite autour d’une bonne tasse de café !
Manon
Retour en Mai 2010, sur notre 1er voyage dédié au café, par notre fournisseur Belco, au Pérou.
Nous partons avec quelques torréfacteurs en pays producteur de café : le Pérou.
Nous sommes accompagnés par Amélia qui vit en France et tient une boutique de torréfaction à Paris « le café de Papa». Son père est producteur de café à Chanchamayo, région caféière dans le centre du Pérou. Elle est donc la mieux placée pour nous immerger dans le monde du café en terre productrice.
Après avoir passé 2 journées dans la vallée sacrée des incas, nous voilà embarqué en 4X4 pour traverser une partie du pays vers la région ChanchaMayo.
C’est à la Merced que commence réellement notre chemin vers La Campiña, la ferme de la famille d’Amélia où nous logerons pendant 2 nuitées.
Tôt le matin, nous sommes partis déambuler entre les caféiers accompagnés du padré pour une visite de leurs terres. Nous assistons à la cueillette du café par des locaux puis à la pesée et au paiement. Une tâche difficile, récompensée par un paiement journalier selon leur récolte.
Durant la journée de découverte, nous avons même planté notre propre plan de caféier et inscrit notre nom. Qui sait si 14 ans après, le nom est toujours accolé au tronc?
Le monde du café a bien évolué depuis 14 années. Beaucoup plus de soin est apporté lors de la culture du café, de sa torréfaction ou de son extraction.
De nouveaux procédés de récolte et de séchage ont vu le jour, et la manière d’en parler a bien évolué aussi. Le café est devenu un produit « prestigieux » , issu de la nature. En respectant le café en tant que tel, nous respectons aussi la nature et les hommes qui travaillent autour du café.
C’est donc notre responsabilité de sélectionner un café éthique, responsable et durable.
Géraldine
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