Après avoir découvert la vallée centrale du Costa Rica et ses plantations de café, nous voilà prêt, Manon et moi, à passer la frontière pour le Nicaragua.
Direction le nord, dans la région Nueva Segovia, non loin de la frontière avec l’Honduras.
Les paysages sont vallonnés, propices à la culture du café.
C’est à Ocotal que je pose mes valises. Olman Valladarez, producteur de café de la région m’accueille et m’ouvre les portes de son entreprise “Cafetalera Buenos Aires”. Je vais donc passer 2 mois à la découverte de la filière café dans son intégralité.
Je commence par visiter les fermes de café en leur compagnie. Elles sont dispersées dans la région, les unes plus reculées que les autres. Il faut conduire sur des routes escarpées et montagneuses pendant plusieurs dizaines de minutes pour arriver sur le lieu où la magie opère.
Là, on peut contempler les caféiers, qui poussent sur des terres abruptes entourées d’autres essences d’arbres, notamment pins, cacaoyers et bananiers.
Après avoir exploré les différentes fermes d’Olman, leurs caractéristiques et histoires, je rentre à Ocotal, au beneficio seco, pour la suite de mon stage. C’est ici que le café est réceptionné après récolte. Il est séché au soleil, sur patio ou lits africains. Des ouvriers s’affairent quotidiennement pour remuer les grains de café afin qu’il sèchent uniformément.
D’autres personnes du service qualité s’occupent de prélever des échantillons, de les torréfier et les goûter via la technique du “cupping”. Tous les jours, des dizaines et dizaines de tasses sont scrupuleusement dégustées pour noter la qualité du café.
J’apprends énormément aux côtés de Olman, Francisco, Carlos et Pablo. Ils me transmettent leur savoir, et leur passion du café. J’en reviens grandi… à mon tour de transmettre mes connaissances concernant la filière café, les exigences en termes de qualité et de faire prendre conscience aux clients, qu’une tasse de café, ça se mérite.
Pour goûter le café d’Olman, cliquez ici !
Bastien